L’Europe perd sa participation à l’Afrique dans le secteur du cannabis médical

Certains politiciens et législateurs européens hésitent à exploiter le potentiel économique du cannabis médical et, par conséquent, voient perdre des opportunités pour des marchés plus progressistes. L’Europe risque de perdre davantage de terrain suite aux décisions du Lesotho et du Zimbabwe d’autoriser la culture du cannabis médicinal pour l’exportation massive.

Des pays d’Afrique et des Caraïbes, comme le Zimbabwe et Antigua, ont identifié la possibilité économique de soutenir la croissance de l’industrie mondiale du cannabis médical en pleine croissance. Alors que dans certaines régions d’Europe, certains parlementaires et décideurs ont été plus lents à identifier les avantages commerciaux d’un soutien à une nouvelle industrie, les gouvernements des pays en développement adoptent le potentiel d’exportation, les revenus et la création d’emplois que l’industrie apporte.

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Afin de tirer le meilleur parti possible des économies nationales, les gouvernements s’associent avec le secteur privé pour assurer le succès de ces projets.

Eco Equity, basée à Londres, a vu le potentiel mondial et est au cœur du soutien des gouvernements du monde entier, en transformant leurs ambitions politiques en réalité.

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Il ne fait aucun doute que l’industrie du cannabis médical est l’un des marchés émergents les plus rapides au monde, et le Royaume-Uni — avec d’autres pays européens — commence tout juste à s’asseoir et à prêter attention.

Le Zimbabwe est un pionnier dans la culture du cannabis médicinal avec de nombreux éléments appropriés pour les traitements, y compris le cannabidiol (huile de CBD). Face à la perspective d’une interdiction internationale de l’une de ses plus importantes exportations, l’industrie du tabac, le gouvernement du Zimbabwe s’est engagé activement à trouver une solution de rechange sous la forme de cannabis et de produits connexes.

Le gouvernement a remarqué des opportunités économiques sur les marchés émergents, et la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa a annoncé en août que des modifications législatives devraient être introduites pour légaliser le chanvre de masse destiné à l’exportation à l’étranger.

Les gouvernements de n’importe quel pays seront conscients des défis que pose la légalisation du cannabis ou de l’un de ses produits dérivés. Le cannabis à usage médical diffère de l’usage récréatif et des souches plus fortes, mais la stigmatisation subsiste. Cela explique sans aucun doute la réticence de certains pays européens à soutenir l’industrie, mais les opportunités économiques sont considérables.

Les gouvernements se tournent vers des experts pour aider à cultiver, fabriquer et produire du cannabis et de ses dérivés à des fins médicales, et la relation entre le gouvernement du Zimbabwe et Eco Equity en est l’exemple parfait.

Les décideurs européens doivent suivre l’opinion publique. Eco Equity voit l’appétit du public pour le cannabis médical et des opportunités d’avancement en Afrique et dans les Caraïbes, avec l’ambition de devenir et un ensemble d’experts en affaires hautement qualifiés et la générosité de divers investisseurs ; devenir une force motrice dans l’industrie du cannabis médical.

La société a été créée en 2018 et est depuis la première entreprise de cannabis à acquérir une licence pour la culture du cannabis, la fabrication, la fourniture, le stockage, l’importation et l’exportation de cannabis à des fins médicinales et/ou scientifiques au Zimbabwe.

Source : Santé Europe.

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