Par Marcus Bruno
L’Agence nationale de surveillance de la santé (ANVISA) a dû reporter, mardi (15), le vote sur le processus de réglementation du cannabis médicinal au Brésil.
En effet, les directeurs Fernando Mendes et Antônio Barra Torres ont demandé à examiner les deux propositions des CDR (Collegiate Board Resolution) sur le sujet, à la fois celle qui concerne la plantation de marijuana à des fins de recherche et de médecine, ainsi que l’enregistrement des médicaments à base de plantes.
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Le PDG d’Anvisa, Willian Dib, après une longue lecture du vote, s’est prononcé en faveur des deux propositions.
« Lorsque le pouvoir judiciaire autorise les familles à planter du cannabis artisanal, il est dit qu’Anvisa doit réglementer. Tant que vous ne réglementez pas, cela sera autorisé. Soit nous prenons l’initiative, soit nous serons aspirés dans des actions civiles », a déclaré Dib.
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« L’inertie réglementaire conduit à la voie d’importation comme la seule voie. L’omission de l’autorité publique affligent la protection constitutionnelle du droit à la santé », conclut le Président.
Cependant, Mendes et Torres ont demandé leur avis avant que les autres réalisateurs Renato Porto et Alessandra Bastos Soares ne votent. Alessandra s’est déjà manifestée à faveur du thème, dans une interview avec Sechat . Antonio Barra Torres, pour avoir été nommé par Jair Bolsonaro, votera contre, puisque le président s’est déjà prononcé contre la proposition de plantation.
Dib a la prérogative de demander la poursuite après deux réunions collégiales, ce qui signifie que le sujet doit rester entre les mains des administrateurs pendant au moins deux semaines de plus jusqu’à ce qu’il revienne à l’ordre du jour. Dans le meilleur des cas, le thème devrait revenir le 5 novembre.
La réunion comprenait également des démonstrations des Sénateurs Eduardo Girão (Pode-Ce), Styvenson Valentim (Pode-rn) et Mara Gabrilli (PSDB-SP), ainsi que Beto Vasconcellos, représentant la société Entourage, Rafael Evangelista, président de l’Association Green Alliance, et Norberto Fischer, père du premier patient autorisé à importer des médicaments de cannabis.
Lors de la réunion, ils ont également présenté des changements aux propositions originales d’Anvisa pour le règlement . Les modifications ont été apportées sur la base des suggestions de la compagnie au cours de deux mois de consultations publiques.
Willian Dib lit son vote pour réglementer le cannabis médical : « L’inertie réglementaire prend la voie de l’importation comme la seule voie. L’omission de l’autorité publique a pour effet de porter atteinte à la protection constitutionnelle du droit à la santé. » pic.twitter.com/Zludp4pfus
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<p lang= »fr » brilli préconise l’approbation de la réglementation du cannabis médical au Brésil lors de la @anvisa_oficial à Brasília pic.twitter.com/qyh6rqpyy8
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Le sénateur Eduardo Girão : « La marijuana est une très mauvaise drogue, oui. C’est la porte d’entrée vers d’autres drogues, provoque l’abandon scolaire, détruit les jeunes et provoque la schizophrénie » pic.twitter.com/JeeqtrJS4D
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Sénateur @SenStyvenson : « Ma préoccupation est de savoir si ce médicament sera détourné ou non. » « Je voulais m’assurer que ces entreprises qui vont planter, sécher, emballer et transplanter, si toute la sécurité sera à sa discrétion. C’est une très grande responsabilité. » pic.twitter.com/izgj7cq2sw
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Norberto Fischer : « Plus de 40 pays ont déjà réglementé l’usage médical, les États-Unis brevetent le CBD et le THC médicinaux, et nous apprenons que si Anvisa réglemente tout le monde deviendra une tête de pothead. Si vous voulez utiliser ce genre d’excuse infantile et médiocre, laissez-les choisir un meilleur argument » pic.twitter.com/htzctgkna5
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Renato Vasconcellos, d’Entourage : « C’est un jour historique. La vie exige du courage, surtout de la part des agents politiques. Le temps d’une idée qui est venu est impossible à arrêter, et cette idée est la science, c’est le développement scientifique et technologique, en particulier la santé publique. Et le temps est aujourd’hui » pic.twitter.com/E1xozMCL4Q
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Rafael Evangelista, de l’association Aliança Verde, défend la culture associative : « Arrêter de cultiver au Brésil, c’est frapper notre souveraineté » pic.twitter.com/IJ3GUC2SU
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